Des projets comme Hyperloop ou Eurotube font régulièrement la une des médias. Mais, pour des raisons de rationalité économique évi- dentes, les trains du futur seront encore nombreux à rouler sur le réseau ferroviaire existant. Cela ne signifie pas qu’ils ne connaîtront pas d’évolutions technologiques. En 2017, les CFF annonçaient déjà vouloir augmenter la capacité du réseau existant de 30 % grâce à la digitalisation. Ils évoquaient notamment des trains télécommandés, des systèmes d’aiguillage numériques ou encore de gestion anticipée de l’entretien des voies. L’intelligence artificielle aidera de son côté à optimiser les horaires. À plus long terme, des experts imaginent des wagons autonomes circulant de façon flexible et s’arrêtant sur demande. Ils permettraient d’exploiter le réseau plus efficacement que les longs trains basés sur des horaires rigides.